Documentaire « Anorexie nervosa : primum non nocere »

Voici un documentaire courageux et engagé qui révèle des formes de maltraitance institutionnalisées et leurs effets délétères sur les patients. Ces formes de maltraitance sont plus fréquentes qu’on le pense, et il est temps de faire la lumière sur ce point afin qu’elles s’éteignent et que tout malade soit traité dans la dignité et le respect.

Les troubles des conduites alimentaires (TCA) touchent une majorité de jeunes filles (et un nombre croissant de garçons) à partir de l’adolescence. L’anorexie mentale, appelée aussi « anorexia nervosa » est un trouble du comportement alimentaire les plus connus.

Aux prises avec une maladie terrible, dont l’issue est potentiellement létale, ces jeunes patientes sont souvent confrontées à des soins psychiatriques complètement anachroniques où domine une maltraitance institutionnelle généralisée.

Cette maltraitance sidérante, dont certaines pratiques peuvent être assimilées à de la torture, contribue largement à chroniciser le trouble. Mal accompagnée ou mal traitée, un.e patient.e victime de TCA peut rester malade plusieurs décennies, voir toute une vie.

Pour en finir avec ces pratiques d’un autre âge, le documentaire « Anorexia nervosa, primum non nocere » explore cette problématique en trois volets :

1-Une maltraitance anachronique
2-Comprendre la maladie
3-Incarner la bientraitance

Examinons dans cet article le premier volet de cette série documentaire, c’est à dire la question de la maltraitance anachronique.

Questionnements autour d’une maltraitance anachronique


Comment se manifeste cette maltraitance ?

Quelle est sa logique ?

D’où vient-elle ?

Que se passe-t-il dans la tête des soignants ?

Comment sortir de cette impasse infernale ?

Quel impact produit cette maltraitance sur le comportement des malades ?

La réponse à ces questions se trouve dans les témoignages exceptionnels de quatre anciennes patientes et trois soignants, dont le Dr Alain Perroud, psychiatre spécialiste des Troubles des Conduites Alimentaires.

Priorité ne pas nuire.

La fin ne justifie pas les moyens

Les intervenantes expliquent l’objectif du corps médical de « sauver le corps à tout prix« , en effaçant le symptôme, sans comprendre le mal être global et psychique sous jacent.

Des politiques d’enfermement, de chantage, de privation de liberté, de la carotte et du bâton, d’atteinte des objectifs pondéraux grâce à des récompenses/autorisations données sous conditions sont décrites dans le documentaire et sont souvent délétères pour les patients.

politique d'enfermement désuète dans la prise en charge des TCA

Des pratiques qui cristallisent le lien à la nourriture et enferment encore plus la personne dans la culpabilité et le mal être. Tout le contraire de pratiques bien-traitantes où la notion d’amour et de soins inconditionnels est une des clés principales de succès thérapeutique.

Le Dr Alain Perroud, Mme Magali Volery et le Dr Antoine Balège expliquent que les pratiques intrusives, contraignantes et autoritaires sont contre productives.

Elles peuvent induire rébellion, opposition, incompréhension, méfiance et souffrances supplémentaires. Le Dr Balège mentionne même que l’isolement ou la contention peuvent s’avérer vraiment dangereux pour la personne malade.

Victimes de mauvais traitements, les malades ont souvent plutôt tendance à se renfermer davantage, et à subir les soins plutôt qu’à y adhérer.

Des pratiques humanistes ont permis de grands progrès thérapeutiques mais ne sont pas utilisées partout, loin s’en faut. Alors, à quand un guide de bonnes pratiques lors de la prise en charge des TCA ?

Certaines théories culpabilisant les familles, en particulier les mères, sont bien désuètes et doivent être absolument écartées. En effet, cet argument fourni une explication simpliste à un trouble bien plus complexe.

La famille mobilisée sous la supervision de l’équipe médicale devient bien plus un allié thérapeutique qu’une entrave. Malheureusement, la « parentectomie » (mise à l’écart des parents) encore pratiquée dans certains établissements aggrave la détresse émotionnelle des patients, d’autant plus qu’ils sont jeunes, et contribue à la perte de repères.

Les lecteurs de cet article ont aussi lu : les familles face à l’anorexie mentale par Solange Cook Darzens

Certaines personnes décrivent la présence de séquelles (angoisses, phobies, troubles comportementaux chroniques suite à ces mauvais traitements) voire la chronicisation de leur trouble.

Mon témoignage à propos de la maltraitrance

Malheureusement, j’avoue que mon fils lorsqu’il a été hospitalisé a vécu des pratiques maltraitantes :

Initialement, alors que les débuts d’hospitalisation sont des moments extrêmement difficiles, il est crucial de faire le maximum pour mettre en confiance le malade et sa famille.

Tout d’abord, la pose de la sonde d’alimentation, qui était indispensable vu son état critique et son pronostic vital engagé, a été présentée de façon menaçante, plutôt que bienveillante.

Les propos de l’infirmière raisonnent encore dans ma tête lorsqu’elle a dit, devant moi, à mon fils de moins de 10 ans en pleurs : « si tu ne manges pas, on va devoir te mettre une grosse sonde dans le nez, regarde comme elle est grosse ! Et si tu veux l’arracher, on t’attachera les mains ».

J’ai choquée de telles menaces verbales qui relevaient de maltraitance psychologique grave sur un enfant déjà en très forte détresse émotionnelle. La confiance en l’équipe soignante a donc été mise à terre dès le début des soins. J’ai fait remonté les propos de l’infirmière à la pédopsychiatre, qui a défendu l’infirmière (la meilleure et la plus ancienne du service d’après elle). Elle a inscrit sur le dossier informatique : rupture de l’alliance thérapeutique ! Sans inscrire qui était la source de la rupture de l’alliance thérapeutique…

Mon fils devait rester dans sa chambre 23h/24 et était laissé seul devant ses plateaux repas alors que ce moment constituait une angoisse terrible. Les toilettes étaient quasiment toujours fermées et un urinoir était posé dans sa chambre. Un matin alors que l’urinoir n’avait pas été vidé, mon fils s’était uriné dessus, la porte des toilettes étant close.

La sonde de nutrition a maintenu notre fils en vie sur le plan corporel (mais son état psychique s’est fortement dégradé) jusqu’à son transfert dans une autre structure de soins, 6 semaines plus tard.

Dans cette deuxième structure hospitalière, la bienveillance et le professionnalisme ont été exemplaires. Les repas étaient pris avec les soignants.

Il n’était quasiment jamais laissé seul.

De nombreuses activités d’art-thérapie et de psychomotricité lui ont été proposées, ce qui a très rapidement fait diminuer son anxiété.

Il a remangé spontanément (alors qu’il ne mangeait plus du tout) au bout de 2 jours dans ce nouvel établissement.

Au bout de 6 semaines, il a pu quitter l’hôpital alors qu’au sein du premier établissement, on nous avait annoncé probablement 2 à 3 ans d’hospitalisation complète compte tenu de la gravité de son anorexie.

Voilà mon témoignage qu’une prise en charge bienveillante, humaniste (et malgré tout encadrée et cadrante), où les soins sont adaptés, fonctionne infiniment mieux que la contrainte, la claustration, la menace.

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Heureusement, un grand nombre de spécialistes des TCA s’impliquent et communiquent autour des bonnes pratiques de prise en charge des troubles du comportement alimentaire.

Ils sont efficacement accompagnés d'(anciens) malades fortement impliqués.

Saluons enfin ce formidable travail de « dragon bleu TV » permettant de véhiculer un message sensible et d’espoir concernant le progrès des soins en psychiatrie « moderne »dans le domaine des TCA.

Ce reportage ne doit cependant pas décourager les malades à se faire aider, un grand nombre d’établissements et de professionnels étant parfaitement au fait d’une méthologie de prise en charge respectueuse et bienveillante.

Les deux autres épisodes intitulés « comprendre la maladie« , puis « incarner la bien traitance » seront très prochainement disponibles.

Source : dragon bleu TV, anorexia nervosa, primum non nocere

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9 commentaires sur « Documentaire « Anorexie nervosa : primum non nocere » »

  1. Merci pour cet article témoignage extrêmement touchant. Je ne connais pas particulièrement les TCA mais suis plus habituée à traiter « la douleur » et il me semble qu’on va vers un même chemin de bienveillance. Par exemple, les infirmières ne sont plus formées à dire, « attention, je vais vous piquer ca va faire un peu mal » mais  » je vais vous soigner, vous irez mieux après, que regardez vous à la télévision?  » (techniques issues de l’hypnose).

  2. Merci Emma pour cet article émouvant … je n’ai pas eu à être confronté par l’anorexie mais ai connu de jeunes qui étaient hospitalisés pour cela lorsque ma fille faisait des séjours en hôpital pour un diabète sévère …. Ton témoignage m’a ému et touché … Merci de m’avoir éclairé par ton article 🙏

  3. Oui il y a des services douteux en psychiatrie. Cette vidéo ne concerne qu’eux. Il y a une majorité d’endroits qui savent soigner ces troubles dans l’humanité. L’un d’entre eux m’a sauvé. Dire « le traitement de l’anorexie n’a pas évolué depuis cette date est une stupidité. Cette vidéo est nocive par ce qu’elle ne regarde qu’un aspect de ce qui se fait. Le montage est pervers puisque le jeune thérapeute, qui fait tout autre chose, n’a droit de parler que ce qu’il ne fait pas… Ce genre de vidéo s’inscrit dans l’ultracrépidarianisme ambiant. Systématique, pénible… Quand à la crétinerie anti-psychanalyse … je l’attendais : Poncif primaire (« pris-mères ») qui ne correspond plus à rien. C’est une vidéo perverse qui manipule les intervenants en ayant l’imbécilité de vouloir s’en prendre à la psychiatrie « dure » en la faisant rejaillir … sur son contraire ! Il faudrait savoir. Bref vidéo « gilet jaune », approximative, braillarde, incompétente, dangereuse

    1. Je vous remercie pour votre commentaire.

      Je suis fort heureuse que vous soyez guéri(e) de votre TCA et que la prise en charge ait été adaptée à votre situation.

      Bien sur cette vidéo est orientée sur des pratiques mentionnées comme inadaptées et potentiellement aggravantes du TCA ; elle ne vise pas à traiter des prises en charge qui se passent bien.

      Mais il faut rester factuel : que faites vous des personnes qui témoignent de leurs vécus dans cette vidéo ? On ne peut les renier.

      Dénoncer des soins ayant aggraver leur situation, dénoncer de façon constructive doit permettre la progression des prises en charge dans le respect des malades. Les pratiques hospitalières d’enfermement, d’isolement total, expliquées dans ce documentaire sont encore bien d’actualité, j’en atteste personnellement.

      La qualité des prises en charge est souvent bien meilleure dans les grands pôles de soins (où il y a souvent plus de moyens financiers et humains), et j’en ai d’ailleurs parlé sur ce blog et ai souligné bon nombre d’hôpitaux qui dispensent des soins respectueux, pluridisciplinaires et pointus : comment se passe une hospitalisation lors de TCA.

      Quant au terme « ultracrépidarianisme » employé, d’après la définition, c’est le fait de s’exprimer en dehors de son domaine de compétences, en donnant son avis sur un sujet pour lequel on n’a pas ou trop peu de compétences légitimes ou avérées. Je vous prie de m’excuser, mais ce terme n’est pas à propos me semble t il. Dire que le Dr Perroud parle en dehors de son champ de compétences alors qu’il a quasiment 40 ans d’expérience dans les TCA, me semble une hérésie.

      Enfin, il n’y a aucune envie de manipulation à travers cette vidéo (le fait de la trouver approximative, braillarde, incompétente et dangereuse n’engage que vous : vous avez bénéficié de soins adaptés ce qui n’est malheureusement pas le cas de tout le monde) puisque précisément, le sujet du documentaire est de dénoncer les pratiques désuètes pour laisser place à une prise en charge respectueuse, enveloppante, humaine tout en étant multimodale et pointue.
      Je suis la première à encourager les patients à s’investir assidument dans les soins TCA, convaincue que des soins adaptés permettent d’en sortir. En dehors des cas critiques nécessitant une hospitalisation complète, les hospitalisations de jour, séquentielles, à domicile sont des pistes tout à fait pertinentes qui doivent continuer à se développer.

      Restons sur une note positive, je vous remercie pour votre ressenti et d’avoir pris le temps de le communiquer. Et suis vraiment ravie que vous soyez rétabli(e). Bien cordialement

    2. Je ne suis pas d’accord avec vous. Ma fille est malade depuis maintenant 4 ans, nous habitons en région parisienne et avons eu le bonheur de tester les « meilleures » unités enfants/ados vous savez celles à propos desquelles on vous dit « Oh vous êtes suivi là-bas, quelle chance ! » « Ce sont des experts de cette maladie et leur liste d’attente est énorme… » « Je les ai vus à la télé, ça a l’air super ! » etc
      Dans certaines, la parentectomie est toujours pratiquée, à un âge auquel l’enfant à besoin d’être soutenu par sa famille pour faire face à cette épreuve. Elle peut durer des mois et, à ce jour, aucune étude n’a montré l’intérêt d’une telle mesure dans le traitement des TCA.
      Des jeunes filles peuvent passer des mois avec les toilettes et la salle de bain fermées et l’eau coupée si bien que certaines d’entre elles sont obligées de cacher des bouteilles pour pouvoir uriner quand elles le désirent sans être obligées de demander plusieurs fois par jour.
      Dans une autre unité, il y a prescription de « douches accompagnées » ainsi que de « toilettes accompagnées ». Oui, une infirmière vous accompagne bien dans ces lieux et vous regarde « faire ».
      Curieusement pour les anorexiques le rab n’est pas possible lors des repas alors qu’il est permis pour les patients « non-TCA » et gare à vous si au goûter vous osez prendre un chocolat chaud ET du nutella sur votre tartine, on vous fait comprendre que la boulimie vous guette. Si vous avez un métabolisme un peu élevé, il ne vous reste donc plus qu’à voler des compléments alimentaires pour éviter de rester des mois dans cet enfer ou bien à organiser des trafics de nourriture avec celles qui ont des contacts avec l’extérieur.
      Les scarifications ne sont pas soignées correctement : un pschitt de bétadine, quelques compresses et le tour est joué. Des sutures ? Vous n’y pensez pas ? Ca s’infecte ? Ca finira bien par arrêter de couler…et vous aurez une ou plusieurs cicatrices qui vous feront honte jusqu’à la fin de vos jours.
      Sachez que nombre de ces unités sont gangrénées par le dogme psychanalytique selon lequel l’enfant réagit à une mère intrusive et un père absent (on sait maintenant que c’est totalement faux, il n’y a pas de « famille anorexigène »)
      Les entretiens familiaux sont des mascarades où le pédopsychanalytiquiatre ne retient que ce qui vient confirmer son unique hypothèse de départ : le contraire même d’une démarche scientifique ! Des familles qui ont tenu des années malgré la maladie explosent car tenues entièrement responsables de cette même maladie.
      Petit florilège des phrases entendues par ma fille:
      « Vos parents ont sans doute raté quelque chose étant donné que vous êtes là » (psychanalyste délicat)
      « Plus tard je vous donnerai des antidépresseurs et là il faudra se battre contre..?
      – La maladie ?
      Non, votre mère » (psychanalyste trop content de lui)
      « Je ne vous donne pas 2 ans avant de revenir et là ca sera la psychiatrie adulte et ca ne sera pas la même chose » (psychanalyste aigri)
      « Il faut encore que tu changes ta serviette hygiénique !? » (infirmier fatigué qu’on a mis 2 heures à solliciter parce qu’on a honte)
      « Si tu veux obtenir quelque chose de tes parents, pratique la technique du disque rayé » (interne décérébrée inquiète que ma fille n’ait pas de smartphone à 14 ans)…
      « Je ne suis pas Dieu mais j’ai tout de même de grandes capacités » (psychanalyste mégalo)
      « Vous avez fugué de notre formidable unité, c’est l’expression de votre profond mal-être, on va vous sédater » (psychanalyste pharmacofan)
      « Ah, vous avez fait un malaise ce matin parait-il, c’est sans doute psychosomatique (tension 5/3 après prise de largactil pour sédation)
      « Bon, vous avez pas mal de troubles somatoformes (douleurs de renutrition), on va vous donner de l’haldol, c’est totalement empirique comme traitement mais il semblerait que ça fonctionne » (psychanalyste pharmaconégligent)
      Sachez également que dans ces services, lorsque vous n’allez pas bien physiquement c’est toujours une somatisation. On a ainsi vu quelques Covid psychosomatiques, une pneumopathie psychosomatique (ben oui quoi, une fatigue soudaine accompagnée de douleurs dans le dos…), j’en passe et des meilleures.
      Sinon, la scolarité, on en parle ? Elle se mérite. Si vous avez fait assez « d’efforts » ça sera possible, toujours à très petites doses. Ces unités sont les seuls endroits en France où l’instruction n’est pas obligatoire jusqu’à 16 ans.
      Vous avez été soignée, vous êtes tombée sur le bon endroit et la bonne personne, j’en suis heureuse pour vous mais sachez que vous avez juste été chanceux(se). Nul ultracrépidarianisme dans mes propos, juste de l’expérience, en France, entre 2018 et 2022. C’est malheureux mais c’est comme ça.

      1. je vous remercie infiniment d’avoir pris le temps pour ce message qui en dit long sur les pratiques encore présentes en milieu hospitalier de nos jours. Et comme vous le citez entre 2018 et 2022. Je vous souhaite de tout cœur la guérison pour votre fille. A vous lire, il me semble que votre perspicacité et votre soutien inconditionnel pour elle feront la différence. Tous mes encouragements, Sincèrement

  4. Je me permets, en tant qu’intervenante, de remercier l’important travail d’Emmanuelle autour de la promotion de ce film documentaire en 3 volets. J’ai lu les commentaires avec intérêt et cela me conforte dans l’idée que ce projet est essentiel et participe au changement des mentalités et à l’évolution des prises en charge pour lesquels il y a encore beaucoup de boulot à faire en France.
    Pour les détracteurs… Certes, le film n’est pas parfait et il y a un parti pris on ne saurait le nier.
    Je me suis lancée dans ce projet en connaissance de cause (et bien que la psychanalyse soit une discipline qui m’intéresse beaucoup) : la qualité des intervenants de même que l’intention du film (dénoncer ce qui ne fonctionne pas, expliquer, et parler de ce qui fonctionne mieux) m’ont convaincue. Une expérience que je ne regrette pas.
    Ce travail devrait même être systématiquement diffusé aux futurs médecins : véritables « portes d’entrée » avec un rôle majeur à jouer dans le repérage précoce et l’orientation vers des soins de qualité.
    Un film qui questionne les pratiques avec intelligence et invite à une réflexion de fond sur un problème majeur de santé publique qui ne fait toujours pas l’objet d’une véritable politique de santé.
    Merci Emma, merci Alain d’avoir initié ce projet, merci Sophie de l’avoir réalisé.

    1. Questionner avec intelligence, mentionner ce qui ne fonctionne pas, me paraît crucial pour progresser dans tout domaine, a fortiori le domaine médical. Merci infiniment Sabrina pour ces précisions importantes. Patients, soignants et familles doivent travailler ensemble, sous un mode collaboratif. L’ego n’a pas sa place dans le monde du soin. Le témoignage de Cilou ci dessous montre que les pratiques maltraitantes sont encore présentes, au détriment des patients, et désespoir de leurs proches. Mais les TCA sont d’une complexité incroyable et un vrai défi thérapeutique : c’est pour cela qu’il ne faut pas faire l’économie d’avoir plusieurs regards sur ces troubles.

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