Diffusion d’une étude TCA/co parentalité réalisée dans le cadre d’une thèse de médecine

Cet article a pour objectif de faire avancer la recherche dans le domaine des troubles du comportement alimentaire.

En effet, j’ai été récemment contactée par Mme Marianne Guy, interne DES en psychiatrie au CHU de Nantes.

Elle réalise une étude portant sur l’évaluation du coparentage dans les couples hétérosexuels dont la mère a un trouble du comportement alimentaire actuel ou passé, sous la direction du Professeur GRALL-BRONNEC, médecin psychiatre-addictologue.

Outil de l’étude TCA/ co parentalité

Cette étude se base sur la passation d’un auto-questionnaire à destination de couples hétérosexuels ayant de jeunes enfants (0 à 6 ans).

La participation à cette étude est volontaire et chacun(e) est en droit de refuser d’y participer ou de se retirer au moment du remplissage du questionnaire, sans avoir à se justifier, et les données recueillies ne seront pas analysées et supprimées. Le strict anonymat est respecté.

Ce projet ainsi que les documents joints ont été présentés au Comité d’éthique sur la Recherche non interventionnelle (CERNI) ainsi qu’à la déléguée à la protection des données de l’Université de Nantes.

Objectifs de l’étude TCA/ co parentalité

L’objectif principal de cette étude est de comparer le coparentage du point de vue maternel dans des familles avec jeunes enfants en fonction de la présence ou de l’absence d’un trouble du comportement alimentaire actuel ou passé chez la mère.

Bénéfices de l’étude TCA/ co parentalité

Les bénéfices attendus de cette recherche sont d’obtenir une meilleure compréhension des facteurs qui influencent la co-parentalité, en particulier la présence d’un trouble du comportement alimentaire chez la mère.


Ainsi, une meilleure compréhension de l’influence de ce facteur pourra contribuer à améliorer les prises en charges des mères ayant présenté un trouble du comportement alimentaire, notamment dans le soutien à la parentalité.

étude coparentalité TCA
étude coparentalité TCA

En conclusion, il est important de souligner les efforts de compréhension et de recherche par le corps médical sur les facteurs multiples et complexes pouvant influencer la parentalité.


J’invite les personnes (atteintes d’un TCA) qui le souhaitent et qui ont les critères d’inclusion de l’étude, à s’exprimer sur la coparentalité, sans idées préconçues et sans se sentir stigmatisées.

Cela permettra vraisemblablement d’aider les professionnels de santé à créer de nouveaux outils pour mieux accompagner les jeunes parents.

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